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L’impact sur nos aimants/aidants
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Un proche aidant d’une personne atteinte de maladie chronique ou en situation de handicap est défini comme « le conjoint, compagnon, parent ou allié (ou une personne résidant au domicile de la personne concernée ou entretenant avec elle des liens étroits et stables), qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne » (article L. 113-1-3 du Code de l’action sociale et des familles, introduit par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement – ASV – du 28 décembre 2015 et article R. 245-7 du Code de l’action sociale et des familles).

Le soutien apporté par les proches aidants (nommés également aidants familiaux ou aidants naturels) peut prendre différentes formes : aide dans les activités de la vie quotidienne (courses, ménage, repas, toilette, soins, démarches administratives, vigilance), aide financière, logistique (accompagnement dans les trajets), soutien moral/psychologique etc. Quotidiennement sollicités, ils constituent des acteurs indispensables du maintien à domicile en facilitant considérablement la vie quotidienne du proche impacté dans sa santé.
Néanmoins, les aidants naturels peuvent être exposés à divers risques affectant leur santé physique ou psycho-émotionnelle (ex : fatigue physique due à une surcharge de travail et à un surinvestissement en voulant tout assumer ; difficultés à concilier sa propre vie familiale, professionnelle et sociale avec les difficultés secondaires respectives qui peuvent en découler ; stress ; anxiété ; usure psychologique ; isolement ; sentiment d’impuissance ; désarroi ; altération de la relation initiale avec le proche aidé du fait d’éventuelles difficultés découlant de la relation d’aide qu’elles soient d’ordre personnel, psychologique, social).

Bien conscients de ces difficultés, les pouvoirs publics ont instauré des politiques publiques destinées à « agir pour les aidants » en organisant, entre autres, des rendez-vous de convivialité, de soutien psychologique et des actions de sensibilisation et de formation.
Des plateformes d’accompagnement et de répit ont ainsi été mises en place afin de diminuer le stress et l’anxiété des aidants naturels, de prévenir, entre autres, les risques d’épuisement, de surinvestissement et/ou d’isolement et d’améliorer de ce fait leur qualité de vie. Ces dernières visent non seulement à apporter de l’information pour aider les proches aidants à faire face à la prise en charge de toute maladie entrainant une perte d’autonomie mais aussi à offrir un soutien individuel (soutien psychologique, conseils…), collectif (partage d’expériences, soutien mutuel, créations de liens solidaires, rupture de l’isolement) et des solutions de répit permettant au proche aidant de s’octroyer du temps libre, de prendre soin de sa santé et de se reposer. Il existe aujourd’hui plus d’une centaine de ces plateformes en France.
Par ailleurs, dans certains cas, depuis 2020, un proche aidant peut avoir la possibilité de bénéficier de l’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA).
👉 Plus d’infos sur : https://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/solutions-pour-les-aidants/soutien-financier/lallocation-journaliere-du-proche-aidant-quest-ce-que-cest ou sur https://www.caf.fr
Cette aide s’adresse à toute personne résidant en France qui se trouve dans l’obligation de réduire ou de cesser son activité professionnelle pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie significative.

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Quid des jeunes aidants ?

Au regard de la définition du proche aidant, ce dernier peut être un membre de la famille restreinte ou élargie(conjoint-e-, frère/sœur, tante/ oncle etc.), une personne du cercle amical ou de l’entourage géographique (voisin-e-) ou se situer dans la filiation de la personne aidée (enfant-s-).
C’est alors que se pose la question des jeunes aidants et de l’impact ou risques que ce rôle peut faire encourir à ces derniers.
Un jeune aidant est un « enfant, adolescent, ou jeune adulte de moins de 25 ans qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à un membre de son entourage proche qui est malade, en situation de handicap ou de dépendance ou qui amené à faire pour lui-même ou pour des membres de sa famille des tâches en corrélation avec la situation de dépendance du proche » (Association Française des aidants : www.aidants.fr ).

Être jeune aidant a bien évidemment des effets positifs : sentiment de fierté, d’utilité ; estime de soi ; apprentissage ; maturité ; responsabilisation ; compétences relationnelles et humaines (empathie, solidarité) ; acquisition de compétences techniques ; relation privilégiée avec le parent aidé (confiance mutuelle, complicité etc.).
Cependant, occuper une place de jeune aidant peut aussi favoriser l’exposition à certains risques qu’il ne faut pas occulter afin de pouvoir les prévenir notamment en termes de santé physique ou psychique (lombalgies, troubles du sommeil fatigue, anxiété, dépression, troubles du comportement alimentaire -TCA- stress, etc.). Une incidence sur la scolarité peut aussi se matérialiser (ex : difficultés cognitives potentiellement corrélées à la fatigue -apprentissage, concentration- ; surinvestissement scolaire) tout comme sur la vie sociale et les loisirs de l’enfant, pré-adolescent ou adolescent aidant (ex : isolement/privation, culpabilisation de laisser le proche aidé) (Association nationale JADE – Jeunes AiDants Ensemble : www.jeunes-aidants.com ).
Les jeunes aidants craignent ou se refusent souvent de participer à des activités dédiées à leurs âge de peur de laisser le proche aidé, par crainte qu’il lui arrive quelque chose ou que la relation se dégrade tout simplement. Beaucoup de parents-aidés souvent conscients de ces difficultés tentent de dialoguer avec leur(s) jeune(s) proche(s) aidant(s) pour les déculpabiliser et leur faire comprendre qu’il est important qu’ils vivent aussi leur vie d’enfant, de pré-ado, d’adolescent ou de jeunes adultes mais, étant donné que l’affect s’en mêle, le message a souvent du mal à passer et le jeune-aidant peut avoir des difficultés à verbaliser ses envies, ses besoins qu’ils soient ponctuels ou réguliers.


Ce sont pour toutes ces raisons que la prise en compte, la reconnaissance et l’accompagnement de jeunes aidants deviennent enjeux de santé publique afin de prévenir les risques médicaux- psycho-sociaux de cette population spécifique. Ainsi, de nombreuses associations et structures proposent des actions locales à destination des jeunes dont l’un des membres de l’entourage est en situation de dépendance.


Comme pour les aidants naturels adultes, des temps de répit ont été mises en place pour les jeunes aidants. Nous pouvons ici saluer le projet de l’association JADE (Jeunes AiDants Ensemble) qui s’articule autour de 3 axes de prévention (échec/décrochage scolaire, négligence de soins et désinsertion sociale).
Un des premiers objectifs a été de rendre visibles et audibles les jeunes aidants en développant des « ateliers artistiques-répit JADE » sur tout le territoire afin que tous les jeunes aidants puissent bénéficier d’un temps de répit physique, psychologique ; s’exprimer ouvertement grâce à la pratique artistique centrée sur leur parole et leur ressenti ; faire communauté avec leurs pairs (rencontrer d’autres jeunes dans la même situation) et ainsi sortir de l’isolement et bénéficier de conseils et d’informations diverses répondant à leurs éventuels besoins.

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Depuis 2014, les ateliers cinéma-répit JADE 🎬 sont des lieux d’expression et de détente gratuits dédiés aux jeunes aidants. Ils leur permettent de rencontrer d’autres jeunes avec des vécus similaires et de s’exprimer à travers la création artistique cinématographique. Ils s’organisent en deux stages d’une semaine pendant les vacances scolaires au cours desquelles, ces jeunes, encadrés par des professionnels de l’audiovisuel et psychologues, apprennent à réaliser leur propre film dans lesquels ils peuvent parler librement d’eux, de leur vie, de leur ressenti. Ces créations artistiques sont ensuite projetés dans les salles de cinéma puis visionnables par le grand public sur YouTube.

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L’association propose aussi d’autres ateliers à partir d’autres médias artistiques tels que le théâtre, la musique, les arts plastiques etc. Le choix du média artistique reste libre tant qu’il n’est pas discriminant sur le plan scolaire ou culturel.
Avec le recul de l’expérience de terrain, ces temps de répit dédiés, expressifs et créatifs sont très bénéfiques sur les jeunes aidants mais aussi sur la personne aidée et plus loin la vie familiale car les relations deviennent plus apaisées.


📝 Plus d’informations / liens utiles :

💌 Association Française des aidants
250 bis, boulevard Saint-Germain
75007 Paris
Mail : aide@aidants.fr  | Site internet : www.aidants.fr

💌 La compagnie des aidants
Silver Innov
54 rue Molière,
94200 Ivry-sur-Seine
Tél : 01.76.28.40.81.
Mail :  contact@lacompagniedesaidants.org  | Site internet : www.lacompagniedesaidants.org

💌 Ma boussole aidants
(service digital centralisant les informations et aides disponibles en proximité pour les aidants et leurs proches)
4 rue Georges Picquart
75017 Paris
Tél : 01.58.57.66.27.
Mail : contact@maboussoleaidants.fr  | Site internet : www.maboussoleaidants.fr

💌 Association Nationale JADE (Jeunes AiDants Ensemble)
26 rue des Champs,
Parc de la Julienne
91830 Le Coudray-Montceaux
Tél : 07.67.29.67.39.
Mail : contact@jeunes-aidants.com  | Site internet : www.jeunes-aidants.com


Exemple de média susceptible de faciliter la communication et
l’expression des émotions entre jeunes-aidants & parents-aidés

En dehors de ces dispositifs associatifs se déroulant lors des vacances scolaires, comme nous l’avons évoqué précédemment, les échanges entre jeunes-aidants et proches-aidés peuvent parfois se matérialiser dans une certaine retenue, une réserve et donc être un terreau fertile quant à l’avènement de certaines tensions ou non-dits venant altérer, le cas échéant, la complicité relationnelle. Par exemple, le jeune-aidant peut s’interdire d’exprimer ses envies/besoins et de participer à des activités pour ne pas laisser le proche-aidé mais dans le même temps, cette situation peut créer chez lui une certaine frustration crispant les rapports sur le plan quantitatif et qualitatif. Si en revanche, il s’autorise à s’accorder des temps de loisirs, il peut alors assez vite sombrer dans la culpabilité, ce qui l’empêche de profiter pleinement de ces moments nécessaires pour se ressourcer et évacuer une certaine charge émotionnelle.
Beaucoup de parents-aidés sont perspicaces eu égard à ces difficultés et tentent de dialoguer mais bien souvent, leurs progénitures aidantes ne s’accordent pas le droit à exprimer leurs ressentis, leurs besoins et leurs envies pour ne pas les blesser.

Une approche communicationnelle par un vecteur artistique est alors un recours précieux car un tel média permet une expression plus aisée et libre des affects, émotions, ressentis, besoins et envies.
C’est en ce sens, qu’à titre personnel, je tenais à vous partager un coup de cœur pour un outil à destination des enfants et pré-adolescents se nommant « le Petit Murmure des Animaux » créé par Emy Lee qui, à mon sens, se révèle un outil précieux au quotidien concernant la dimension relationnelle « parent-aidé et enfant-aidant » et plus loin entre tout parent et enfant.


Review : le « Petit Murmure des Animaux » comme outil communicationnel, thérapeutique et pédagogique

Le « Petit Murmure des Animaux » est d’abord un média qui favorise, chez nos progénitures, l’extériorisation des affects (sensations, émotions, sentiments, humeurs, besoin) nécessaire au maintien d’une certaine homéostasie dans la systémie familiale. En effet, à l’heure où la pression sociétale véhicule, dans l’inconscient collectif, une nécessité de garder une certaine posture d’impassibilité face à certains événements de vie ; nos enfants peuvent, par processus d’identification aux parents, ne pas « s’autoriser » à exprimer leurs affects et matérialiser leur mal-être par des attitudes ou comportements plus ou moins faciles à décoder pour les parents. Dans de tels cas, ces derniers auront des difficultés à s’ajuster et des conflits peuvent émerger de façon itérative menaçant l’équilibre familial. Ce support offre ainsi une guidance parentale permettant aux parents de s’ajuster aux états émotionnels, préoccupations ou humeurs de leurs enfants et peut, en ce sens, permettre de prévenir ou aider à désamorcer certaines situations conflictuelles.

En corollaire, il se positionne également comme un support salvateur pour l’équilibre psycho-émotionnel de nos enfants via l’expression des affects qu’il encourage subtilement.
Comme souligné par A. Miller (psychanalyste et chercheuse sur l’enfance), ce qui demeure préjudiciable pour nos enfants est l’interdiction, plus ou moins implicite, d’extérioriser leurs émotions, de les vivre ou de les verbaliser. Si nous prenons, par exemple, des émotions inhérentes à une souffrance ou une frustration ressentie par nos enfants telles que la tristesse ou la colère, la formulation d’injonctions parentales telles que « cesse de larmoyer », « ce sont les bébés qui pleurent » ou « si tu n’arrêtes pas de bouder, tu seras puni(e) » etc., peut favoriser le refoulement des affects éprouvés par nos enfants et laisser une empreinte inconsciente. La survenue itérative de telles situations, de l’enfance à l’adolescence, peut alors créer, par accumulation, un terreau fertile à l’émergence de troubles psychiques (ex : anxiété, phobies), de désordres physiques (somatisation où l’expression du corps devient le seul langage) ou de comportements inadaptés ou déviants (ex : retrait social, addictions). La décharge des affects permet d’éviter une imprégnation inconscience ; c’est pourquoi, le « Petit Murmure des Animaux », en encourageant habilement l’enfant à exprimer ses émotions, humeurs ou sentiments, peut constituer un outil thérapeutique préventif. 

Au regard des illustrations qu’il propose, il possède également un véritable pouvoir communicationnel et pacificateur entre parents et enfants.
En effet, la plupart de nos enfants adorent les animaux. La relation avec un animal est connue pour participer au développement psychique de l’enfant, que ce soit sur le plan émotionnel, relationnel, cognitif, affectif et social. La présence d’un animal au sein d’un foyer par exemple, se révèle salutaire à l’équilibre psychologique de nos enfants et à la structuration de leur personnalité. Cette connexion si singulière, indépendamment de l’animal concerné, les apaise, les sécurise, facilite le développement d’une communication apaisée, leur insuffle un certain sens des responsabilités mais participe aussi au déploiement de leurs capacités d’empathie et à la stimulation de leur imaginaire.
Le support animal invite ainsi habilement l’enfant à sortir d’un certain mutisme parfois présent et à partager, avec ses parents, ses préoccupations du moment avec tempérance et une prise de distance quelquefois nécessaire à la modération de certaines émotions intenses associées.
Autrement dit, il permet donc aux parents, parfois démunis, d’entrer plus facilement en communication avec leurs enfants et d’aborder certains sujets importants. Par le choix d’une carte, diverses thématiques essentielles telles que l’acceptation de la différence, la tolérance, la gestion des émotions, le dépassement de certaines peurs, l’autonomisation, la persévérance, l’honnêteté (etc.) peuvent être plus habilement amorcées. Cela permet ainsi de « désacraliser » voire de « dédramatiser » certains temps d’échanges que les parents désirent avoir avec leurs enfants, souvent vécus par ces derniers comme des « leçons de morale » et donc potentiellement propices à l’émergence de certaines « résistances ».
Cet outil, par son pouvoir médiateur et pacificateur, permet donc aux enfants d’intégrer plus facilement les messages transmis et peut favoriser des temps d’échanges plus réguliers à une époque où, la multiplication des écrans, quels qu’ils soient, appauvrit ces moments de partage et plonge, dès le plus jeune âge, nos enfants dans une espèce de « néo-réalité » potentiellement pathogène pour leur adaptation sociale ultérieure car pourvoyeuse de perte de repères et défaillante en matière de construction morale.

De plus, le « Petit Murmure des Animaux », par sa mise en forme (cartes représentant des animaux, toutes très attrayantes et colorées, avec la mention d’un « message-conseil » concis, explicite et personnalisé) peut également constituer un support pédagogique pour les plus jeunes enfants. En effet, il peut aisément stimuler diverses fonctions cognitives telles que la perception, l’attention, la mémorisation et favoriser l’acquisition de divers apprentissages tels que le langage écrit (lecture, écriture) et oral (habilités réceptives et expressives). Il apparait tout particulièrement intéressant comme un média en direction des  enfants présentant des troubles neuro-développementaux (ex : troubles du spectre autistique, trouble déficitaires de l’attention avec ou sans hyperactivité ou impulsivité) car le média animalier est propice à la création d’un environnement calme, chaleureux et bienveillant et au développement d’un lien de confiance entre l’adulte et l’enfant ; d’autant plus si l’enfant a déjà un animal de compagnie, quel qu’il soit, au sein de son foyer.

En outre, ses 40 illustrations originales véhiculent toutes de beaux messages propices au développement personnel de l’enfant via l’évocation de divers sujets tels que la confiance en soi, la responsabilisation, le contrôle de l’impulsivité, le lâcher-prise, l’importance d’avancer à son propre rythme et d’être à l’écoute de ses propres besoins et de ceux d’autrui, l’estime de soi, la soif d’exploration, de découverte, de réflexion et de compréhension des choses ; mais aussi, l’affirmation de soi, l’humilité, le dépassement de soi, l’apprentissage de la patience ou encore l’altruisme, l’empathie et l’entraide. Quatre cartes d’affirmations positives complètent l’ensemble et permettent d’encourager, plus avant, la confiance en soi et l’estime de soi, de promouvoir la positivité et la gentillesse dans la verbalisation, l’expression libre des émotions ressenties mais aussi de relativiser l’échec, en introduisant le droit à l’erreur (l’échec offrant des chances supplémentaires de mieux faire). Ce dernier item a son importance dans une société concurrentielle où l’échec est souvent stigmatisé.
En d’autres termes, tous ces substrats délivrent, en direction de nos enfants, des principes fondamentaux de savoir-vivre et de savoir-être, non seulement vis-à-vis d’eux-mêmes mais aussi vis-à-vis d’autrui.

Enfin, le « Petit Murmure des Animaux » en invitant à la sagesse, à l’introspection, à garder espoir face à certaines difficultés, à nourrir l’imaginaire et à exprimer librement sa créativité, convie nos enfants vers la pleine conscience c’est-à-dire à s’inscrire pleinement dans l’instant présent en évitant toute anticipation anxieuse.

Le « Petit Murmure des Animaux » est donc un support qualitatif offrant de multiples possibilités d’utilisation. Outre ses apports en matière pédagogique, il constitue un support de communication entre enfants et adultes (parents, enseignants, thérapeutes) particulièrement salutaire car il permet une lecture plus claire des affects de l’enfant et de procéder à certains ajustements plus adéquats, le cas échéant. Parce qu’il peut tout à fait participer à un développement harmonieux de l’enfant sur le plan émotionnel, social, cognitif et comportemental, il se positionne comme un véritable outil thérapeutique.

Ci-dessous, quelques items issus du « Petit Murmure des animaux » créé par Emy Lee :