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Quelques clés pour rebondir et mieux vivre avec
une maladie chronique et/ou une situation de handicap au quotidien (non exhaustives)
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💡 S’informer pour comprendre sa maladie, être co-acteur de sa santé et réorganiser sa vie au mieux
Comprendre sa maladie permet d’anticiper et de « retrouver un sentiment de maîtrise, de contrôle » de son existence là où la découverte d’une maladie chronique donne souvent le sentiment d’être dépossédée de tout moyen d’action.
Attention cependant aux sources des informations que vous compilez qui doivent être fiables. Si les forums de discussions ou réseaux sociaux peuvent être précieux pour échanger et s’entraider, il est essentiel de ne pas perdre de vue que chaque histoire est singulière afin de vous préserver de toute anxiété illégitime par rapport à votre propre situation.
Comprendre sa maladie permet également d’être acteur de sa santé, de concert avec les professionnels qui nous suivent, et favorise donc l’alliance thérapeutique.
Le patient informé/éclairé apprend également à mieux s’autogérer, à reconnaitre des sensations physiques normales ou étrangères et le cas échéant, pourra se prendre en main au mieux en attendant qu’un professionnel de santé puisse intervenir ou être consulté.

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💡 Se faire accompagner par des médecins spécialistes et participer à des programmes d’ETP
Votre médecin spécialiste est votre meilleur allié pour vous accompagner.
Seul un expert de votre maladie pourra vous donner les conseils les plus avisés au regard de votre situation spécifique, optimiser votre parcours de soins et vous orienter le cas échéant, si besoin, vers des programmes d’Éducation Thérapeutique du Patient (ETP) dédiés (s’il en existe pour votre pathologie).
Grâce à l’expertise de professionnels de santé dédiés intervenant lors de ses programmes et à l’apport d’expérience de certains patients (désignés en tant que patients-experts, patients-ressources ou patients-relais), l’ETP aide les patients à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ou un handicap installé.

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💡 Se faire aider par des professionnels de l’écoute pour vivre le mieux possible avec son problème de santé
Vos proches (famille, amis) sont un premier socle de soutien au quotidien. Ils jouent un rôle clef dans l’acceptation de votre maladie et dans la façon dont vous allez vous percevoir vous-même.
Mais parfois, pour de multiples raisons, l’environnement proximal est absent ou s’il est présent, ne peut – ou ne parvient pas – à endosser ce rôle. Ainsi, au-delà de la souffrance physique, s’ajoute une souffrance morale et émotionnelle plus ou moins latente ; c’est la raison pour laquelle, un accompagnement par un professionnel de l’écoute peut s’avérer nécessaire.
En outre, l’annonce d’une maladie chronique est un événement de vie bouleversant. Comme nous l’avons vu, une phase de colère/révolte et d’incompréhension fait souvent suite à l’annonce et peut durer plusieurs mois ; c’est pourquoi, certains diagnostics s’inscrivant dans une chronicité nécessitent un accompagnement, même ponctuel, car il demeure essentiel que le patient « accepte » sa maladie pour apprendre à « bien la vivre » (et pas seulement « vivre avec » ou pire, « vivre malgré »).
Cette démarche lui permettra ainsi de rester pleinement acteur de sa vie c’est-à-dire de continuer à vivre le plus normalement possible et à faire des projets.
Les souffrances psychiques ne doivent jamais être sous-estimées et passer au second plan.


💡 Concilier maladie chronique / situation de handicap et activité professionnelle tant que cela reste possible
Le travail a une valeur non seulement existentielle mais aussi psychosociale et sociétale. En effet, s’il permet d’apporter un salaire de subsistance, il est également source d’intégration sociale, de protection sociale, de socialisation et participe à la construction identitaire via l’appartenance à un milieu, le sentiment d’utilité sociale et l’accès à une réalisation personnelle ; c’est la raison pour laquelle l’emploi est un déterminant social important de santé et de bien-être.
Si l’avènement d’une maladie chronique et/ou situation de handicap peut fragiliser la vie personnelle (conjugale, familiale, amicale), elle peut aussi bouleverser la vie professionnelle obligeant alors à des adaptations.

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Lorsque cela se révèle possible, le maintien d’une activité professionnelle pour les personnes atteintes de pathologies chroniques et/ou en situation de handicap est fortement encouragé par les politiques publiques (ex : OETH) car son impact positif sur la qualité de vie perçue reste substantiel au regard de diverses études colligées dans la littérature scientifique. Il reste cependant essentiel que l’emploi exercé ou recherché soit compatible avec les capacités fonctionnelles des personnes et ne soit pas source d’une « mise en danger ».
Ainsi, dans un certain nombre de cas, des aménagements de poste, des modifications de la quotité de travail, des changements de trajectoires ou encore des renoncements peuvent s’imposer au regard de la situation de santé. Autrement dit, des adaptations du poste de travail voire des reclassements professionnels sont parfois nécessaires afin de permettre aux personnes de continuer à exercer leur emploi ou une autre activité professionnelle dans les meilleures conditions possibles en fonction de leurs limitations de santé, cela dans un objectif de pérennité.
Pour traiter de ces questions relatives à la comptabilité entre emploi et situation de santé, le médecin du travail est l’interlocuteur dédié car lui seul est habilité à initier un aménagement de poste, par exemple, au regard de l’état de santé du travailleur afin d’adapter l’emploi exercé à ses capacités fonctionnelles. L’aménagement proposé peut être temporaire (ex : mise en place d’un temps partiel thérapeutique) ou permanent (ex : amélioration de l’éclairage, diminution des contraintes posturales, adaptation des horaires et du temps de travail). De tels dispositifs permettent de prévenir le risque de perte d’emploi pour cause d’inaptitude au poste de travail.
Lorsque des adaptations ne sont pas possibles, le médecin du travail peut également solliciter l’employeur afin d’étudier avec lui les solutions de reclassement professionnel (changement de poste de travail) pour le salarié dans le respect des préconisations émises et des contre-indications médicales établies. Il apparait essentiel, tant que cela reste possible, de conserver une dynamique professionnelle via un reclassement vers une activité plus compatible avec l’état de santé.
Les Organismes de Placement Spécialisés (OPS) « CAP-EMPLOI-SAMETH » financés par l’AGEFIPH, le FIPHFP et Pôle Emploi sont également des acteurs-clés pour la recherche de solutions vers le maintien dans l’emploi. Ils sont présents dans chaque département et accompagnent gratuitement les employeurs et salariés (prérequis : être titulaire à minima d’une RQTH).
Enfin, face à la question de l’employabilité à court, moyen ou long terme, consulter un professionnel de l’écoute et/ou contacter des associations de patients sont des démarches dont il est également conseillé de ne pas faire l’économie car outre la relation d’aide qui peut en découler, ces dernières peuvent aussi impulser et/ou participer à la recherche de solutions pour un maintien dans l’emploi pleinement adapté.

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Si certains aménagements peuvent parfois suffire à préserver le maintien dans l’emploi, il peut arriver, que ces dispositifs ne le permettent pas, notamment face à des limitations de santé substantielles. Le médecin du travail peut alors être amené à prononcer une inaptitude médicale pour un poste de travail donné, considérant que le maintien dans l’emploi se révèle préjudiciable à la santé et à la sécurité de la personne ; ce qui peut, en l’absence de solutions de reclassement, conduire à un licenciement pour inaptitude.
Pour certaines personnes, une reconversion vers un autre emploi offrant une compatibilité avec l’état de santé peut rester envisageable mais dans d’autres cas, l’état de santé peut contre-indiquer toute reprise d’une activité professionnelle quelle qu’elle soit. Une telle sentence peut être difficilement vécue particulièrement dans une société où les standards hédonistes de réussite sociale et professionnelle prédominent et où une certaine pression « normalisante » est prégnante. Néanmoins, en apprenant à relativiser la situation, en se focalisant sur ce qu’il reste possible de réaliser hors contexte professionnel, en cessant de ressasser ce qui n’est plus possible, en se libérant du regard des autres, en prenant conscience que l’on peut exister, se réaliser autrement que par l’exercice d’une activité professionnelle et en n’hésitant pas à faire appel à un psychothérapeute si besoin, cette renonciation pourra alors être dépassée et un nouvel équilibre de vie sera plus facilement retrouvé.
Le sentiment d’utilité et d’existence sociale peut se matérialiser hors contexte professionnel.
En effet, « incapacité de travail » n’est pas synonyme « d’inactivité » et « d’inutilité ». Par exemple, un engagement bénévole auprès d’une ou plusieurs structures associatives, la participation à des œuvres caritatives et/ou de sensibilisation à la maladie et/ou au handicap, un investissement auprès d’autres patients récemment diagnostiqués visant à leur apporter des informations via des ateliers dédiés et/ou des réponses à leurs questionnements (etc.) sont autant d’actions transformant le vécu de la maladie en compétences, permettant de donner du sens à toutes les épreuves traversées, offrant un sentiment d’utilité sociale et l’opportunité de nouer de nombreux liens sociaux durables.


💡 Rencontrer d’autres personnes concernées par la même maladie chronique
Rien de tel que les associations de patients pour rompre l’isolement, minorer l’éventuel sentiment d’incompréhension provenant de l’entourage et pouvoir échanger avec des personnes atteintes de la même maladie que vous.
Les bénéfices sont effectivement nombreux : se sentir entouré et compris ; partager au sein d’espaces de parole bienveillants et dénués de tout jugement ; connaître ses droits en tant que patient ; trouver des informations médicales fiables et des ressources sur le logement, les transports, les prêts bancaires, les loisirs etc.

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💡 Vie conjugale et intimité : l’importance de communiquer, de se réconcilier avec soi et de faire de la place au couple
En cas de maladie chronique, la vie de couple peut être perturbée et la libido altérée notamment au regard du type de pathologie et/ou de la médication quotidienne. S’y ajoute l’impact psychologique qui se matérialise bien souvent par un manque de confiance en soi/faible estime de soi, des difficultés à lâcher-prise, un état dépressif, un rapport au corps altéré, la peur du regard de l’autre etc.
La communication avec votre partenaire demeure alors essentielle afin de lui exprimer les ressentis qui sont les vôtres (ex : douleur, dégoût de soi) et qu’il ne se culpabilise pas de son côté.
Le dialogue permettra aussi à votre partenaire de s’ajuster et d’éviter aussi toute frustration résultant de non-dits.
De votre côté, ne vous focalisez plus sur vos éventuels « défauts » ou « défaillances » et réconciliez-vous avec votre corps afin de restaurer votre estime de vous-même. Par ailleurs, gardez surtout à l’esprit que la maladie ne définit pas la personne que vous êtes ! Vous êtes avant tout une femme ou un homme avec de multiples qualités, aspirations et besoins, comme tout un chacun.
Votre vie personnelle ne doit pas être la dernière roue du carrosse. Il est important de faire de la place à votre couple et de vous garder du temps de qualité rien qu’à deux.
Si votre vie de couple est source de tensions et/ou de frustrations sexuelles (relatives au désir, plaisir, sensations physiques etc.), n’hésitez pas à en parler à votre médecin spécialiste et/ou médecin de famille lesquels pourront alors vous adresser à une thérapeute ou à un sexologue au regard de la nature de vos difficultés.
Rencontrer ce type d’obstacles est fréquent mais il existe de nombreuses solutions pour restaurer une complicité dans le couple et rebooster votre vie sexuelle. De nombreuses études ont mis en évidence qu’une sexualité épanouie est, entre autres, corrélée à une meilleure qualité de vie perçue.


💡 Le recours à des médecines alternatives complémentaires pour améliorer la qualité de vie
En ce qui concerne certains symptômes et douleurs liées à une pathologie et/ou à ses traitements, les médecines holistiques (aussi appelées médecines complémentaires ou naturelles) peuvent soulager.
Il en existe une grande variété : l’ostéopathie, l’acupuncture, le shiatsu, la réflexologie (…) mais aussi l’homéopathie, l’aromathérapie, la phytothérapie, etc.
Attention, en aucun cas, elles ne doivent se substituer au(x) traitement(s) prescrit(s) par les professionnels de santé experts qui vous suivent.
Leur but est de maintenir ou d’améliorer la qualité de vie, en n’abandonnant jamais les traitements conventionnels.

Par exemple :

📌 L’ostéopathie est une médecine manuelle qui peut aider à atténuer les troubles et les symptômes touchant de nombreux systèmes du corps humain dont musculo-squelettique, nerveux, digestif, vasculaire, génito-urinaire, ORL etc.

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📌 L’acupuncture quant à elle, fait partie des méthodes de soins de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MCT). Elle est basée sur l’activation de points sur les méridiens du corps qui permet une amélioration globale de la santé. Ainsi, son champ d’action est large, allant du simple rhume à l’insomnie, en passant par la dépression, le stress ou encore les troubles hormonaux. Elle peut aussi permettre d’améliorer le contrôle de la douleur, en cas de maux aigus ou chroniques, en diminuant significativement l’afférence algique etc.

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📌 Le shiatsu est une technique de massothérapie d’origine japonaise qui utilise le toucher pour ramener l’équilibre dans le corps et ainsi promouvoir la santé. Basé sur la Médecine Traditionnelle Chinoise, le shiatsu vise donc à rétablir la circulation de l’énergie vitale (le Qi) dans les zones du corps où elle est soit en manque, soit en excès.
Il se pratique en exerçant une pression plus ou moins forte avec les pouces et les doigts, mais aussi avec les paumes, les poings, les coudes, les genoux et même les pieds, sur des points précis, situés le long des méridiens et régissant un organe ou une fonction spécifique. Selon le(s) problème(s) identifié(s), le thérapeute fera appel à d’autres techniques (pétrissage, rotation des articulations, étirement, percussion ou vibration) afin d’éliminer les blocages, de stimuler les points faibles et d’activer les forces naturelles d’auto-guérison.
Puisant dans la sagesse traditionnelle chinoise, le shiatsu envisage la santé de l’être humain dans sa globalité : physique, psychique et mentale.
En pratique, une séance de shiatsu se réalise sur une personne habillée de vêtements légers, généralement en position couchée sur un matelas posé au sol ou sur une table basse. Cependant, le shiatsu peut aussi se faire en position assise ou debout. À la première rencontre, le praticien procède à un bilan de santé par le toucher, l’écoute, l’odorat, l’examen du pouls et de la langue. Une séance de traitement dure généralement 1 heure.
Quelques bienfaits : amélioration des tensions neuro-musculaires, optimisation de la fonction intestinale ; lutte contre l’anxiété et la dépression ; détente et relaxation profonde ; régulation du sommeil ; diminution de la fatigue chronique, des douleurs lombaires etc.



🔎 ZOOM SUR LA RÉFLEXOLOGIE :

Pratiquée en Chine depuis plus de cinq mille ans dans le cadre de l’acupuncture et en Égypte ancienne, plusieurs écoles de réflexologie et plusieurs techniques se sont développées.
La réflexologie repose sur l’idée que chaque organe, fonction, glande ou partie du corps humain se projette sur un point précis des mains (réflexologie palmaire), des pieds (réflexologie plantaire) ou des pavillons de l’oreille (réflexologie auriculaire). D’autres parties du corps peuvent être mobilisées (ex : réflexologie faciale).
Comme l’acupuncture ou le shiatsu par exemple, elle appartient aux techniques d’acupression utilisant les méridiens et le rééquilibrage énergétique.
Ce toucher spécifique a pour vocation d’effectuer une pression soutenue sur des points réflexes du corps, qui correspondent à des organes ou des fonctions organiques. C’est une pratique issue de la méthode traditionnelle chinoise qui utilise les points d’acupuncture. Elle vise à soulager les points de tension et les effets indésirables de certaines pathologies.
En touchant certains points, elle mobilise l’énergie, le « qi » et elle peut même entraîner la production d’endorphines (action sur la douleur, sensation de relaxation et de bien-être).
La réflexologie ne remplace pas un traitement médical. Elle se positionne comme un complément à la médecine classique mais ne doit en aucun cas se substituer à une consultation médicale, quels que soient les symptômes.
Quelques bienfaits : diminution de certains symptômes moteurs, sensitifs et urinaires ; réduction de la douleur ; libération des tensions nerveuses, atténuation du stress, amélioration de l’état émotionnel : découverte d’un nouveau rapport au corps…
Avant une 1ère consultation, il est nécessaire de s’assurer que le praticien est expérimenté. Pour vous aider, vous pouvez consulter le site Internet de la Fédération Française des Réflexologues sur lequel, vous pourrez trouver des informations complémentaires sur la réflexologie ainsi que les coordonnées de réflexologues exerçant dans votre région –> http://www.reflexologues.fr/

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💡 Le recours à des techniques douces complémentaires pour vivre au mieux la maladie et/ou la situation de handicap

Beaucoup de méthodes dites « douces » permettant une meilleure connaissance de soi améliorent substantiellement le vécu somatique et psychique de la maladie et/ou situation de handicap.
Attention, en aucun cas, elles ne doivent se substituer au(x) traitement(s) prescrit(s) par les professionnels de santé experts qui vous suivent.
Parmi ces dernières, nous trouvons par exemple : l’hypnose médicale, la sophrologie, la méditation, la naturopathie, les techniques de soins énergétiques (ex: LaHoChi) etc.

📌 L’hypnose médicale (hypnose Ericksonienne) : elle induit un état modifié de conscience (EMC). Il ne s’agit ni de sommeil ni de somnambulisme. Les neurosciences ont montré que sous hypnose, nous restons conscients et réactifs. Au quotidien, nous allons et venons d’un état de conscience « critique » à un état de conscience « hypnotique ».
En conscience critique, nous recevons et analysons les informations sensorielles qui nous entourent pour nous y adapter (ce qui est utile pour traverser une rue en pleine circulation, par exemple).
En conscience hypnotique, nous nous focalisons intensément sur ce à quoi nous sommes en train de penser (monde intérieur). Nous sommes alors moins réceptifs à ce qui nous entoure (comme lorsqu’absorbés par nos pensées au cours d’un trajet, nous sommes surpris d’être déjà arrivés et incapables de nous souvenir du chemin emprunté par exemple).
Certains facteurs favorisent le passage d’un état de conscience à l’autre (ennui, émotion, stress, saturation d’informations…).
Il existe aussi des techniques médicales pour aider à le faire et à approfondir le vécu des sensations dans ce monde intérieur : ce sont les techniques de l’hypnose médicale.
Finalement, ces techniques ne font que mobiliser une capacité naturelle que tout le monde possède. L’hypnose médicale est pratiquée dans un but bien défini (faire abstraction des douleurs, diminuer l’anxiété, se ressourcer etc.). Elle définit un état de veille intense et d’hyperfocalisation qui mobilise les ressources et potentialités de l’individu.
Elle constitue un outil thérapeutique complémentaire utile pour bon nombre de pathologies chroniques (complémentaire car elle ne doit pas se substituer à une prise en charge médicale classique adaptée notamment médicamenteuse).
Associée à un suivi médical classique, l’hypnose peut être utilisée dans l’objectif de maintenir la meilleure qualité de vie possible en luttant contre les symptômes aigus ou chroniques (qui peuvent être atténués ou soulagés) et ainsi faciliter le processus d’acceptation ou d’adaptation à la maladie.
Quelques bienfaits : amélioration de l’état psycho-émotionnel en activant les ressources et capacités d’adaptation ; meilleure gestion des symptômes tels que la fatigue, les douleurs (etc.) ; meilleure gestion des troubles du sommeil etc.
Pour en savoir plus et trouver un praticien hypnothérapeute sérieux, consulter :
– le Syndicat National des Hypnothérapeutes : https://snhypnose.fr/trouver-un-hypnotherapeute-syndicat-national-hypnotherapeutes/
– ou l’Institut Français d’Hypnose : https://www.hypnose.fr/consultation/

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📌 La sophrologie : c’est une méthode psycho-corporelle qui permet une meilleure connaissance de soi. Elle permet de travailler non seulement sur le schéma corporel, le corps vécu, les ressentis mais aussi sur la pensée positive en respectant la réalité objective de chacun.
Elle vise donc à l’obtention d’un meilleur équilibre allant jusqu’à l’harmonie entre pensées, émotions et corps.
Par exemple, en ce qui concerne la prise en charge de la douleur, le travail sophrologique va consister à replacer la douleur à sa juste place sans pour autant la nier ou l’amoindrir. Ainsi, un exercice peut être proposé notamment pour aider les personnes à se représenter la douleur en tant que couleur, forme, taille ou encore son. Alors représentée dans un état de relâchement induit par la sophronisation, il devient possible de changer la représentation de cette douleur et donc de se défocaliser, ce qui impactera bénéfiquement sur la qualité de vie perçue.
Mais ce n’est pas le seul bienfait de la sophrologie. Cette technique douce permet, entre autres, une meilleure gestion du stress et des émotions, d’augmenter ses capacités de concentration, de recouvrer un meilleur sommeil, de mieux s’adapter aux événements, d’augmenter sa confiance en soi /estime de soi, de stimuler sa créativité mais aussi l’apaisement des tensions physiques et/ou mentales ou encore le développement du lâcher-prise etc.
Elle est perçue comme une véritable philosophie de vie par ceux qui la pratiquent.

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📌 La méditation : du latin « meditare » qui signifie « contempler », la méditation est une pratique qui consiste à entraîner l’esprit afin qu’il se libère des pensées négatives et néfastes.
Si beaucoup de pensées sont utiles pour gérer sa vie ou résoudre les problèmes pratiques, les mécanismes mentaux sont tels, qu’ils produisent sans cesse des pensées souvent négatives et donc délétères.
L’objectif de la méditation est donc de faire en sorte que ce type de pensées n’aient plus le contrôle sur nous et de nous libérer de ces ruminations mentales négatives qui peuvent nous entraver et nous empêcher d’avancer dans notre vie.
Méditer, c’est donc utiliser certaines techniques de concentration et de relaxation afin de se centrer sur soi et faire taire son « brouhaha intérieur toxique ». C’est une parenthèse dans notre quotidien : c’est pouvoir se poser, s’arrêter et observer ce qu’il se passe en nous.
Elle permet un « voyage intérieur », un retour à soi et une introspection. Elle peut être pratiquée par tout le monde et en tout temps de la journée.
Pour une méditation réussie, il est nécessaire de privilégier un endroit calme et d’être confortablement installé(e) (chaise, fauteuil, lit).
Pour les débutants ou les plus « frileux » quant à cette pratique (qui peut paraitre difficile de prime abord car elle nécessite de lâcher prise et de laisser ses pensées défiler sans se laisser captiver), il est possible de s’y familiariser peu à peu en essayant la méditation guidée (avec instructions) et de débuter par des séances courtes de 10 minutes environ qui apporteront tout de même des bénéfices sensoriels et un apaisement.
Quelques bienfaits : lutte contre le stress, la dépression et l’anxiété ; amélioration des capacités de concentration et d’attention ; meilleur sommeil (avec endormissement plus aisé notamment) ; reconnexion à soi et à l’environnement ; meilleure gestion des algies chroniques éventuelles (en aidant le cerveau à mieux « s’organiser » pour lutter contre la douleur) ; amélioration de la mémoire et concentration (par désaffection des pensées parasites) etc.
Il existe plusieurs types de méditations.
Les plus courantes sont :
la méditation vipassana : l’individu doit focaliser son attention sur ses 5 sens (vue, ouïe, goût, odorat, toucher), sur sa pensée, sur l’observation continue de la respiration dans un contexte très structuré ;
la méditation transcendantale : technique de relaxation profonde et de développement de la conscience basée sur l’utilisation d’un mantra (phrase ou mots répétés plusieurs fois) ;
la méditation zen : basée sur l’observation, la réflexion et le ressenti au moment présent. Elle permet un changement de point de vue sur le monde et sur nous-mêmes ;
la méditation de pleine conscience (mindfulness) : elle permet de prendre conscience de chaque instant, de son corps, du son, de son environnement ; d’être éveillé(e) en pleine conscience de soi et des autres au moment présent.
Autrement dit, elle consiste à être le plus conscient possible de ce qui se passe à chaque instant où on la pratique.
C’est à la fois un état d’esprit et une technique spécifique de méditation laïque la plus simple à pratiquer et la plus validée scientifiquement. On prend conscience de son souffle, de ses pensées, de ses émotions, du fait qu’on est vivant.
Il y a beaucoup de moments de notre vie où l’on est « absent », captivé par les écrans ou par des évènements extérieurs.
Mais nous pouvons avoir des épisodes de pleine conscience involontairement. Cela arrive devant un feu de cheminée ou face aux vagues de la mer… Dans ce genre de moment, on se rend plus présent et on est plus conscient de l’instant.
L’ambition de la pratique ? « Déclencher davantage de moments semblables… » (Christophe André, écrivain, psychiatre, psychothérapeute).

méditation

👉 Exemple de méditation de pleine conscience guidée par Christophe André pour se détacher des pensées :
https://www.youtube.com/watch?v=bXKKhOadDu8

Si on devait résumer ce qu’est la méditation ?
🧘🏻‍♂️ Pour Marc de Smedt (écrivain, journaliste, spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde) :
« Quand le stress nous asphyxie, nous sommes comme la montagne encerclée de nuages. Méditer, c’est laisser le vent dégager le ciel et révéler l’azur ».
🧘🏻‍♀️ Pour Christophe André (écrivain, psychiatre, psychothérapeute), la méditation c’est :
« apprendre inlassablement à laisser décanter le tumulte de nos états d’âme et le bavardage de notre esprit ».

PLEINE-CONSCIENCE

📌 La naturopathie : l’OMS définit la naturopathie comme « un ensemble de méthodes de soins visant à renforcer les défenses de l’organisme par des moyens considérés comme naturels et biologiques ».
Le naturopathe accompagne toute personne désireuse d’entreprendre les changements nécessaires pour devenir acteur de sa santé et de son bien-être au quotidien.
Pour cela, il réalise un bilan vital, unique et personnel, dans lequel il va prendre en compte les traits physiques, psychiques et physiologiques de la personne (habitudes de vie, alimentation, sommeil…) et va rechercher la cause des déséquilibres existants.
Il peut avoir recours à des conseils d’hygiène de vie (meilleure alimentation, qualité du sommeil, aromathérapie, phytothérapie…).
La naturopathie permet notamment de retrouver bonne hygiène de vie, de rétablir un équilibre alimentaire, de relâcher les tensions physiques et émotionnelles, d’éliminer les toxines de l’organisme, de diminuer le stress, l’anxiété et la dépressivité, de stimuler le système immunitaire etc.

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